Un article de Saint-Louis Info publié le jeudi 17 décembre 2009.
Leur démarche est originale et novatrice. Depuis janvier 2009, des étudiants de l’université Gaston Berger déploient des efforts constants et louables pour donner à la société une autre image de leur campus social, différente de celle relatée souvent dans la presse et qui montre des jeunes survoltés, hargneux, belliqueux, arrogants et récalcitrants, en train de manifester bruyamment leur colère en bloquant la circulation sur la route nationale, à l’aide de pneus incendiés et autres barricades faites de branches d’arbre.
Mobilisés derrière Amadou Mocktar Diallo, président de cette association et Philipe Ndiaga Bâ, chargé de communication, les membres de « Action-Etudiant pour la petite enfance » veulent corriger la mauvaise perception que la société en général a de l’étudiant sénégalais. Très sensibles aux problèmes sociaux auxquels les populations des villages qui entourent l’UGB, sont quotidiennement confrontés, Mocktar Diallo et ses proches collaborateurs comptent organiser le 19 décembre 2009 à Ndiawdoun, un « Yendou d’Espoir » qui leur permettra de mettre à la disposition des enfants de cette localité des cadeaux de fin d’année, des lots importants de fournitures scolaires et autres jouets fort prisés par les marmots.
Ce sera l’occasion aussi, a précisé M. Diallo, de communier dans la joie et l’allégresse avec les parents d’élèves de Ndiawdoun, de réfléchir avec eux sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour appuyer toutes les actions de développement qui militent en faveur de la promotion de la petite enfance. M. Diallo n’a pas manqué de rappeler que leur association polarise déjà une centaine de membres du campus social qui sont obligés d’échanger leurs tickets de restauration pour pouvoir financer les activités et autres œuvres de bienfaisance programmées pour 2009. En juillet 2009, a-t-il enfin souligné, l’association a organisé avec brio sa première édition du Prix de l’Excellence qui a permis de récompenser les meilleurs élèves de Sanar et de Ndiawdoun. Elle envisage d’étendre ses activités aux talibés et autres enfants en situation difficile.
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